Les épaves constituent des déchets automobiles dangereux pour l’environnement. C’est à juste titre que la loi interdit leur possession et oblige tout propriétaire à s’en débarrasser le plus tôt sous peine de sanctions légales. Pour une telle opération, il convient de recourir à un professionnel pour bénéficier d’un service de qualité. Voici justement des conseils à ce propos.
Faire appel à un épaviste agréé VHU
Lorsque vous souhaitez vous débarrasser d’une épave, l’épaviste est le professionnel requis pour ce faire. L’enlèvement d’une épave étant une tâche plus ou moins complexe et encadrée par la loi, l’épaviste agréé VHU est le spécialiste habilité à effectuer cette opération.
En effet, du fait qu’il s’agit de déchets automobiles, une fois déplacés, les épaves sont ensuite acheminées vers les centres spécialisés. Là, elles sont non seulement dépolluées, mais aussi totalement détruites. Tout ceci se fait suivant un long processus et conformément à certaines dispositions préétablies.
Ainsi, au vu de ses qualifications et de son expertise, l’épaviste agréé VHU est le seul capable de procéder comme il se doit à l’enlèvement de votre véhicule hors d’usage. En réalité, en plus de vous débarrasser de votre épave, il veille également à son transfert dans les centres VHU pour sa dépollution et sa démolition.
Pour bénéficier des services de ce professionnel, différents canaux sont possibles pour entrer en contact avec ce dernier. Toujours est-il qu’il est préférable de contacter directement un centre spécialisé VHU le plus proche de chez vous pour ce faire. Ces centres disposent généralement d’un vaste réseau d’épavistes agréés VHU et peuvent très vite vous mettre en contact avec l’un d’eux.
Combien prévoir pour l’enlèvement de son épave par un professionnel agréé VHU ?
L’enlèvement d’une épave par un spécialiste agréé VHU est une opération qui n’est généralement pas facturée. En principe, que ce soit pour un particulier ou une entreprise, l’épaviste procède à l’enlèvement épave gratuit.
Pour cause, la réglementation autour de cette opération ne lui permet pas d’exiger des frais pour la prise en charge des anciens véhicules. Il faut toutefois souligner que cette règle de gratuité n’est pas complète puisqu’il existe des cas particuliers où le professionnel pourra facturer ses services.
C’est le cas lorsqu’un remorquage est nécessaire pour l’enlèvement de l’épave ou lorsqu’il s’agit d’un véhicule modifié, lequel requiert un traitement spécifique des déchets ou des éléments non homologués. Si dans le premier cas, le professionnel peut facturer le service de remorquage, dans le second cas, il faudra payer les frais pour le traitement spécifique.